Nos miels diffèrent en fonction du lieu de butinage, des fleurs et des années. Les sentinelles de la biodiversité (nos abeilles ne font pas que récolter, elles pollinisent !) butinent les parcs naturels pour recueillir des nectars monofloraux – acacia, tilleul, châtaignier, pissenlit- et multiforaux -fleurs des prairies, de forêt ou de montagne.

 

Chaque parc est le reflet d’un territoire vivant et d’exploitants respectueux de l’environnement, qui choisissent avec soin un terrain, un sol, une altitude, une saison pour mettre en pot des saveurs typiques et singulières. Mais sur un même parc tout peut changer à la vitesse d’un battement d’ailes. Il suffit parfois de quelques kilomètres, d’une différence d’altitude, de la présence de rivières ou de vents, pour que la végétation se modifie. Seul l’apiculteur connaît par cœur la route des transhumances, suivant la météo et guettant les floraisons.

Dans le Sud, du Languedoc à la Provence incluant l’Ardèche, l’Isère et la Drôme, chaque parc cultive son identité. Le taux d’ensoleillement et le vent laissent leur empreinte dans les sols, mais chacun affiche ses particularités.

Plus au Nord, dans le Charolais-Brionnais et le Morvan, le territoire constitue une mosaïque de collines, de prairies, de bois, de rivières et de haies, pays de cocagne pour les abeilles (un peu aidées par les apiculteurs…).